Comme il pleut sans arrêt sur le Québec, aussi ben faire contre mauvaise fortune bon coeur et se rendre au cinéma. Nous sommes donc allés voir Sexe à New York, le film qui sert d’épilogue — enfin je l’espère — à la série télévisée du même nom.
Dans ce film, on a retiré du citron tout ce qui restait de jus autour de l’histoire des quatre héroïnes, Carrie, Miranda, Charlotte et Samantha. Et maintenant que Carrie et Mister Big sont mariés — Zut! j’ai dévoilé le punch mais comme tout le monde s’en doute, c’est moins pire — donc, comme je disais, maintenant que Carrie et Mister Big sont officiellement mari et femme, c’est le temps de fermer définitivement cette saga.
Les habitués de la série ne seront pas dépaysés car le film constitue, ni plus ni moins, qu’un long épisode de 2 h 30, ou cinq épisodes d’une demi-heure mis bout à bout si vous préférez.
Au travers d’une orgie de placements publicitaires à l’écran, de souliers de rêve à 529 $, de sacs Louis Vuitton et de robes de mariées de grands couturiers, on arrive tout de même à nous raconter une histoire, en fait quatre histoires plutôt, permettant de boucler la boucle pour chacune des quatre vedettes du film. En soi, rien de très nouveau, mais tout comme pour la série télévisée, la mayonnaise prend et on finit par passer de bons moments à suivre leurs péripéties. Et comme toujours, l’humour est efficace.
Magnifique ode à la superficialité, dans laquelle les personnages ne manquent jamais d’argent pour se payer tout ce qu’ils veulent, Sexe à New York ne me laissera pas un souvenir impérissable. C’est un bon film, une distraction réussie, sans plus.
Pour un jour de pluie, c’est parfait…