Malgré toute la flotte qui nous tombe dessus depuis le début de juin, c’est quand même l’été, la saison idéale pour entreprendre la lecture de quelques polars et policiers. Ça tombe bien, car j’en ai une bonne demie-douzaine en attente, empilée sur mon piano!
La femme en vert
Arnaldur Indridason
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J’ai lu et entendu de nombreux commentaires positifs sur l’oeuvre de cet auteur islandais qui fait partie de la vague scandinave qui nous envahit présentement avec, entre autres, Steig Larsson et Henning Mankell.
Dans La femme en vert, l’inspecteur Erlendur Sveinsson et son équipe tentent de dénouer l’énigme posée par la découverte d’un squelette vieux de 70 ans, déterré par les travaux entourant la réalisation d’un nouveau secteur résidentiel.
Tout au long du roman, l’auteur fait alterner avec succès trois histoires : l’enquête comme telle, des «flashbacks» qui nous font revivre les circonstances 70 ans plus tôt, et la relation difficile entre l’inspecteur et sa fille. Tout s’enchaîne à merveille sans cassure dans le rythme de l’histoire ou l’intérêt du lecteur.
J’ai de loin préféré Indridason à Mankell. Pour ce dernier, je trouve parfois que le dénouement des intrigues est bâclé, ce qui n’est pas le cas avec Indridason. Jusqu’à la fin, on se pose des questions sur l’identité réelle du squelette, on échafaude des hypothèses qui, finalement, ne nous mènent pas vers la véritable solution que nous découvrons seulement dans les dernières pages du roman.
Sur mon piano, il y a un autre roman d’Indridason, La voix. Je vais faire un peu durer mon envie de le lire immédiatement. Je me lance maintenant dans un Fred Vargas dont je vous parlerai dans quelques jours.
La page à Zidore 2.0 