Les petits ruisseaux | Rabaté

Publié: 2 janvier 2013 dans Lecture

20130102-133711.jpgÇa y est, je reprends enfin la rédaction de mon blog après de très longs mois d’absence, le précédent article datant d’avril 2010… C’est bien beau de gazouiller sur Facebook et Twitter, mais souvent, cela ne permet pas de bien détailler son message, surtout lorsqu’on a que 140 caractères pour le faire!

Le blogue me permettra également de me sortir un peu de mon quotidien de journaliste. La rédaction de nouvelles exige des règles bien précises qui sont parfois contraignantes et, surtout, qui limitent les exercices de style. Dans un blogue, je peux écrire ce que je veux et comme je le veux.

Alors, sans plus de préambule, je me lance!

LES PETITS RUISSEAUX | RABATÉ

Première lecture de l’année 2013, qui est en fait une relecture. Entre la dinde et la tourtière, ce n’est pas le temps de se lancer dans une lecture trop lourde. Sur ce point, une bande dessinées fait très bien l’affaire.

J’ai lu pour la première fois »Les petits ruisseaux» l’été dernier, allongé dans une chaise de parterre en bordure de la ria d’Étel en Bretagne. C’est mon ami Serge qui m’a proposé cette lecture qui m’a immédiatement charmé, tant par son sujet que par la manière dont l’histoire est illustrée.

On y retrouve deux amis dans la soixantaine, tous deux à la retraite et qui vont régulièrement à la pêche. L’un d’eux découvre par hasard que son ami a régulièrement des rendez-vous galants en ville et que son passe-temps est de peindre des femmes nues. Il n’aura pas vraiment le temps d’en parler longuement avec lui car, son ami décède soudainement, victime d’une crise cardiaque.

Ces découvertes et événements vont amener le personnage principal vers une sorte de voyage initiatique, en route vers la maison de son enfance. Il y trouvera les derniers éléments qui changeront sa vision de la vieillesse et de la manière de la vivre.

Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas d’une BD philosophique ou qui cherche à faire la morale. C’est surtout et avant tout une belle histoire, avec des personnages attachants, une sorte de chronique dans la vie d’un vieillard. On y retrouve une ambiance dans laquelle l’histoire est racontée par des mots mais aussi, par des silences.

En somme, j’ai beaucoup aimé.

Au cours de ce même voyage en France, j’ai également acheté le DVD du film qui a été fait à partir de la BD. Il faut dire que le choix de Daniel Prévost dans le rôle du personnage principal me semblait parfaitement approprié. Je n’ai pas été déçu, il incarne parfaitement ce vieux qui, parmi les trouvailles de sa nouvelle vie en devenir, décourivra entre autres qu’il est toujours capable d’une érection…

La BD, qui m’a été offerte par ma blonde à Noël, est peut-être difficile à trouver en librairie. Il a fallu la commander pour l’obtenir. En ce qui concerne le film, il est absent dans le site d’Archambault et n’est pas disponible en ligne sur celui de Renaud-Bray et, début janvier 2013, il n’y en avait qu’une seule copie dans une succursale de Montréal.

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